Cours de clairvoyance
2008
En fait ce cours consiste
uniquement en un seul exercice, que l’on peut faire varier. Certains
débutants pourront ainsi déterminer s’ils sont peut-être déjà
capables de clairvoyance. J’ai découvert cet exercice il y a une
quinzaine d’années, lors d’un séminaire sur la clairvoyance. Il m’a
beaucoup apporté.
Exercice :
Assieds-toi en face de quelqu’un,
ferme les yeux et essaye de voir, à la place de cette personne, une
fleur. Certains vont voir la fleur très clairement, d’autres plus
faiblement, d’autres encore ne feront qu’imaginer la fleur. Mais
c’est bien aussi. Regarde ta fleur. Même si tu as peur qu’elle ne
soit que le fruit de ton imagination, il se trouve que ton
imagination, la plupart du temps, a pris au passage des énergies de
ton vis-à-vis. Nous en reparlerons après l’exercice.
Donc, regarde la fleur !
1. À quoi ressemble-t-elle ?
Est-elle ouverte ? Pointe-t-elle vers le haut ? Baisse-t-elle la
tête ? Est-elle chétive ou pulpeuse ?
2. Qu’en est-il des feuilles ? En
a-t-elle beaucoup ? Sont-elles fortes ?
3. Comment est la tige ? Forte ?
Droite ?
4. Les racines ? Les voit-on ?
Sont-elles fortes ou faibles ?
5. Comment est le sol ? Fertile ou
sec ?
6. Voit-on l’environnement ? Est-il
agréable ? La fleur y a-t-elle sa place ? Que peut-on remarquer
d’autre ?
Ces questions t’auront peut-être
déjà ouvert des pistes. Mais encore un coup de pouce :
1. La fleur symbolise les
intentions de l’âme de la personne. À l’état de la fleur on peut
voir si les intentions de l’âme sont déjà développées, et dans
quelle mesure. Les facultés extrasensorielles en font partie.
2. Les feuilles sont les choses que
la personne a déjà manifestées dans sa réalité. Qui proviennent de
sa créativité.
3. La tige représente le chemin de
vie. Droit ? Sinueux ?
4. De nombreuses racines indiquent
que la personne est bien reliée à la réalité physique.
5. Le sol représente les conditions
dans lesquelles la personne a commencé sa vie.
6. L’environnement peut fournir de
nombreuses informations. Sur l’entourage, les circonstances, etc.
Le « truc » de cet exercice est que
l’on commence par voir, puis que l’on analyse ce qu’on a vu, ce qui
prend du temps, et ce n’est qu’après que l’on constate que le
résultat n’est finalement pas si mal. La question de savoir si cela
était vraiment de la clairvoyance ou bien si l’on a juste imaginé
quelque chose se pose quand on voit une chose concrète. Par exemple,
tu voudrais connaître les chiffres du prochain tirage du Lotto, et
apparaît le 43. Bien sûr cela peut n’être qu’une imagination. Mais
si tu commences par voir un symbole, disons une serre d’aigle avec
quatre griffes et trois plumes, alors il y a peu de chances que tu
l’aies imaginé.
On a le même effet dans l’exercice
avec la fleur. Dans un séminaire, je faisais cet exercice assis en
face d’une jeune femme. La fleur que j’ai vue portait des lunettes.
La jeune femme portait des lunettes, mais dans l’image symbolique
les lunettes étaient deux fois signifiantes. Le sol était boueux et
des cochons passaient de-ci de-là. J’étais certain que cela ne
venait pas de mon imagination. L’interprétation était évidente. Elle
avait grandi au milieu de gens primitifs et grossiers, dont elle
avait pu s’éloigner en étudiant. Les lunettes étaient un symbole
important de son intelligence.
Une dame d’un certain âge était
assise là, fermant fortement les yeux pour faire l’exercice. Elle
pouvait faire autant d’efforts qu’elle voulait, elle ne voyait tout
simplement rien. La voyant s’évertuer de cette façon, je lui
conseillai d’ouvrir les yeux et de regarder la personne en face
d’elle. Alors elle a commencé à parler. Elle a donné une quantité
sidérante d’informations sur cette personne, simplement en la
regardant. Elle avait juste un talent différent.
On peut faire varier l’exercice en
posant des questions avant de commencer. Par exemple : Son nouveau
travail est-il positif pour la personne ? À quoi ressemble la fleur,
maintenant ?
Si vous êtes à plusieurs, l’un peut
nommer une personne connue de lui seul. Les autres observent alors
comment est leur fleur.
Et c’est tout.
|