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Le syndrome de l’Atlantide

(2010)
 

Je pars du principe (sans en avoir la certitude) que les Dracos et les Reptos ont commencé à agir sur nous à l’époque de l’Atlantide. Je crois qu’ils utilisaient la même méthode qu’aujourd’hui – une sournoise manipulation de la conscience. Le premier effet en fut que des humains absolument intacts ont commencé à s’intéresser de plus en plus à des détails techniques. J’ai déjà écrit mes souvenirs à ce sujet dans mon article « La Matrice ». Les gens autour de moi « se prenaient de plus en plus la tête ». Ils étaient toujours plus obsédés par les possibilités qu’offraient les cristaux, les métaux, les formes, etc. pour concentrer et diriger les énergies. Ce qui fut fatal, c’est qu’ils perdirent ainsi leur contact avec eux-mêmes, et aussi bien sûr avec les autres. À cette époque comme maintenant, le problème est que l’on remarque à peine cette influence et que l’on ne reconnaît son caractère négatif que quand tout s’écroule.

Et donc, pour parler de ces personnes qui ont une approche très mentale des choses, fussent-elles tout à fait ésotériques, et qui ont perdu le contact avec elles-mêmes, j’utilise l’expression « syndrome de l’Atlantide » (SA). Les symptômes sont hélas difficilement reconnaissables comme tels parce que l’intelligence et le génie technique ont atteint une valeur sociale élevée. Je ne suis pas en train de plaider en faveur de la bêtise. L’intelligence est importante, mais elle ne doit pas essayer à elle seule, à partir du cerveau, de diriger ton destin.

Le cerveau doit apprendre à comprendre les sentiments. C’est une sorte d’intelligence, qui est en générale absente. Les souffrance, quelle que soit leur cause, sont des signaux que le cerveau devrait pouvoir interpréter. Les blocages sont constitués de sentiments. Pour éliminer ces blocages, l’âme aimerait bien nous présenter les sentiments qui sont derrière, mais nous ne savons pas trop quoi en faire et somme heureux de pouvoir nous en débarrasser. Regarde donc vite sur Internet si tu trouves quelque chose d’intelligent à ce sujet. En général les sentiments ne résistent pas à une dizaine de minutes à l’ordinateur.

Mais avec un peu d’entraînement dans l’approfondissement des sentiments, il se pourrait que l’on reçoive des messages. Cette méthode est souvent un moyen d’atteindre des vies antérieures ; on reçoit des impressions d’anciens événements. Des sentiments refoulés veulent parvenir à la conscience pour y être enfin compris, sous peine de rester pour toujours à l’intérieur comme une charge. Par exemple les peurs. Personne n’a envie de ressentir ses peurs. Il ne s’agit pas non plus de se confronter à des peurs intolérables, mais de découvrir juste assez la peur pour en découvrir le message. Quand ton cerveau est devenu suffisamment intelligent pour interpréter les messages de tes sentiments, alors cela devient valable aussi pour les gens qui t’entourent. Tu peux percevoir comment ces personnes se sentent, et déchiffrer de la même façon les messages de ces sentiments. Cela constitue une forme de lien entre les humains que la plupart des gens ne connaissent pas.

Mais ce n’est pas tout. L’âme des autre aperçoit alors un moyen de se débarrasser, par ton intermédiaire, des sentiments bloqués. Mais pas de panique, tu n’as pas besoin de craindre des crises d’angoisse ou des montées de souffrance. Tu n’en percevras qu’une toute petite partie. La dissolution de ces blocages se fait plutôt sentir par la circulation en toi d’énergies diverses, souvent agréables.

J’évalue à environ 99 % le pourcentage des habitants des nations industrielles qui souffrent du syndrome de l’Atlantide, et qui se préoccupent principalement de ne pas le ressentir (ce qui ne veut pas dire que les habitants des pays sous-développés seraient plus en contact avec eux-mêmes).

 

Contact

Qu’est-ce que je veux dire en parlant de contact ? Quand un cerveau capable de penser est en relation énergétique avec le chakra du cœur, et que ce chakra du cœur est en relation avec l’âme, c’est là que je parle de contact. Car les âmes sont toujours en contact entre elles. Celui qui est en relation avec son âme est automatiquement en relation avec les autres, il peut ressentir ce qu’ils ressentent (empathie) et les aider (s’il le veut).

Mais je fais la différence entre l’âme et les fragments d’âme. Chaque incarnation construit un fragment d’âme, qui peut être complètement séparé de l’âme ou bien demeurer plus ou moins relié à elle. Au cours de mes séances de guérison je retrouve sans arrêt chez mes patients des fragments d’âme séparés en provenance de vies antérieures. Souvent j’ai vu une tombe de soldat, oubliée loin quelque part dans un pays étranger. Le fragment d’âme de cette incarnation de soldat est tout simplement resté accroché au corps physique, probablement en raison des circonstances dramatiques de la mort. En raison de l’influence des Reptos, le fragment d’âme de notre incarnation actuelle n’est plus relié que de façon limitée à l’âme. La qualité de ce lien dépend de nombreux facteurs, mais notre propre influence est sans aucun doute déterminante.

 

Petit précis de l’âme

Je m’aperçois que je dois techniquement remonter un peu en arrière, parce que nous ne partons pas tous des mêmes représentations. Mon travail en tant que guérisseur spirituel m’a permis d’avoir un aperçu des vies antérieures de nombreuses personnes. Cela m’a permis de constater que par exemple des êtres qui en sont à leur première incarnation disposent de facultés étonnantes, et occupent souvent des positions de pouvoir importantes. Cela provient du fait que ces personnes ne sont pas encore bloquées, qu’elles viennent d’arriver, toutes fraîches, du plan divin.

La plupart du temps, la chute intervient dès la première vie. Je suppose (je dis bien : suppose) que ces âmes fraîchement arrivées, par manque d’expérience, en viennent à marcher sur les pieds des Reptos, et se font conduire, par de sournoises manipulations, sur le chemin négatif sans s’en apercevoir. Comme elles occupent des positions de pouvoir, elles peuvent faire de gros dégâts. À cause d’elles, certains passent par des morts douloureuses, ce qui entraîne en général que les fragments d’âme des « victimes » s’accrochent au responsable (supposé) du marasme. Des centaines, voire des milliers, de fragments d’âme blessés peuvent ainsi coller à un « nouveau », ce qui va lui occasionner tout un lot d’incarnations extrêmement problématiques.

L’être originellement libre va alors vivre une évolution vers le bas – ce qui contredit ce que beaucoup aimeraient bien croire, c’est-à-dire que par leurs nombreuses incarnations les âmes évoluent positivement sur leur chemin spirituel, dans le but éventuellement de devenir des maîtres ascensionnés. Sorry – mon expérience m’a montré que nous commençons par évoluer vers le bas, puis que, pendant longtemps (des milliers d’années) et à mon avis inutilement, nous tournons en rond. Le nombre de traumatismes qui se produisent au cours de ces incarnations est gigantesque. De nombreuses incarnations produisent, après la mort, un fragment d’âme isolé, déchiré de souffrance, auquel s’accrochent d’autres fragments d’âme d’autres personnes en l’alourdissant, ce qui complique terriblement le processus de guérison.

L’âme voudrait amener ses facultés extrasensorielles dans le monde réel, pour s’y exprimer et y vivre en tant qu’humain jouissant d’une liberté illimité dans sa ressemblance à Dieu. Elle n’arrête pas d’essayer au cours de ses nombreuses incarnations. Mais ces tentatives sont combattues et étouffées ; que l’on pense aux persécutions des chrétiens, à l’Inquisition, mais la situation actuelle du monde ne se prête pas non plus particulièrement à la libre expansion de l’âme.

Lorsqu’on analyse l’âme des gens, on trouve normalement :

 

Fragmentation et isolement

Beaucoup de fragments d’âme séparés, dont les facultés extrasensorielles sont encapsulées, et donc, dans cet état, inutilisables. Les fragments d’âme collent souvent au « lieu du crime » ou à l’assassin ; mais aussi, souvent, à n’importe qui s’étant trouvé dans les environs, et même à des animaux (j’ai guéri une fois un chien qui hébergeait toute une troupe de soldats).

 

Charges inutiles

Liens à d’autres âmes traumatisées, ce qui gêne considérablement la libération vers une évolution ultérieure. Des fragments d’âme d’autres personnes peuvent facilement s’accrocher à l’aura de quelqu’un, ou à un endroit quelconque de son corps, ce qui entraîne tôt ou tard des problèmes physiques.

 

Contrôle

Chaque humain est sous le contrôle de structures de pouvoir. On trouve souvent (c’est presque la norme) d’anciennes personnalités de pouvoir, politiques et religieuses, sur la nuque d’un être incarné. Les sociétés secrètes non plus ne libèrent pas leurs anciens adeptes après leur mort. D’incarnation en incarnation, ils reçoivent des implants astraux qui servent à les contrôler et à les manipuler. En général ce contrôle a pour but d’empêcher la guérison. Avant de pouvoir guérir l’âme de sa fragmentation et de ses charges inutiles, il faut souvent commencer par éloigner les esprits qui la tiennent sous contrôle.

Tout ce que je décris ici est la norme en ce qui concerne l’âme. Ce ne sont pas des exceptions ; je parle de cas normaux. Dans mes séances, les patients s’étonnent presque toujours de voir tout ce qui peut sortir d’eux. Environ 75 % des patients peuvent ressentir les anciens sentiments et peuvent revivre d’anciens événements, et ils se rendent alors bien compte que je n’invente rien. La mauvaise nouvelle est donc que notre âme est bonne pour la casse. La bonne nouvelle arrive quand on réfléchit : « Comment serons-nous quand nous serons guéris ? » Parce qu’on peut la guérir.

Qui aimerait être en contact avec les « plans supérieurs » doit d’abord être en contact avec son âme. Et ce contact avec l’âme n’a d’abord rien à voir avec la lumière, l’amour et l’illumination, non, l’âme profondément blessée commence par communiquer un sentiment de tristesse et de souffrance. Si tu te sens surtout triste, alors tu es probablement plus proche de ton âme que les autres.

Donc revenons au sujet du contact. Un exemple :

Une de mes amies a un gros chien, dont elle s’occupe avec passion. À part lire des livres sur les chiens, elle collectionne aussi volontiers les conseils de dresseurs, vétérinaires, etc. pour tout bien faire correctement. Elle lui donne beaucoup de caresses et lui consacre toute son attention. En fait, ce comportement nous énerve particulièrement, Karin et moi, et nous avons récemment découvert pourquoi. Ce qui nous dérange tellement, c’est que notre amie n’a aucun contact avec son chien, dont elle s’occupe si intensément.

Ce manque de contact a pour effet que l’autre, en l’occurrence le chien, devient un support de projections. Les chiens ont l’estomac sensible, a dit le docteur… Le propriétaire du chien, dans son insécurité, va se fabriquer à coup de projections un grand chien bien sensible.

Pour le dire directement : celui qui n’a pas le contact se vit lui-même dans ses projections, qu’il imprime sur les autres. Et que ces projections soient bonnes ou mauvaises pour l’autre n’a aucune importance, ce qui dérange c’est que l’autre soit ou devienne lui-même. C’est ainsi que des parents nuisent à leurs enfants, avec lesquels ils n’ont aucun contact. C’est ainsi que des thérapeutes nuisent à leurs patients, avec lesquels ils n’ont aucun contact. C’est ainsi que tout le monde nuit à tout le monde, par manque de contact.

J’ai souvent pu vivre comment les gens projetaient sur moi leur représentation du gourou. Je pouvais alors ressentir clairement à quel point j’avais du mal à être simplement moi-même. J’étais coincé par quelque chose. Je me sentais forcé de donner les réponses que l’autre désirait entendre. Je sentais une distance plus grande envers moi et l’autre. Mais c’était des projections positives, et d’aucuns auraient certainement apprécié la situation. Moi en tout cas elle me mettait mal à l’aise, et je ressentais le besoin d’en sortir.

Arrivé là, je peux maintenant répondre à la question qui m’a été posée dans un message privé. Elle était à peu près ainsi : « Si l’arrogance, l’envie… sont des particularités des Reptos, que sont donc les particularités des humains ? » Ma meilleure réponse serait : la particularité intrinsèque des humains serait d’être en contact avec tout. Ce contact fait que l’on ne peut causer aucun dommage ni faire aucune erreur, que mon être et mes actes sont en harmonie avec moi et avec tout le reste. Je ne peux faire de mal à personne quand, par le contact, je ressens le mal que je fais.

Les particularités du caractère, bonnes ou mauvaises, ne jouent aucun rôle au moment d’un vrai contact. Celui qui est, ici et maintenant, en contact avec son vis-à-vis, agit automatiquement de façon appropriée. Je ne peux pas mieux l’expliquer.

 

 

 

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